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Les pays s’endettent, ils payeront les faillites et tout va bien

Les pays s’endettent, ils payeront les faillites et tout va bien

Chers followers, nous publions aujourd’hui un petit article d’opinion sur le nouvel ordre économique. Un regard personnel sur la nouvelle économie oú certains États qui empruntent pour sauver des entreprises zombies et sont en primère ligne des faillites commerciales. Un look personnel que j’espère que vous apprécierez.

L’euphorie économique est terminée et il semblerait que nous devrons payer les excès des dernières décennies. Nous ignorons le degré des difficultés que nous devrons surmonter au cours des deux prochaines années. C’est pourquoi je voudrais partager ma vision de certains des défis qui pourrait nous attendre dans cet nouvel ordre économique. Un nouvelle économie fragile où les etats empruntent pour sauver des entreprises malgré le gran nombre de faillites atendues pour les prochains mois.

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Il y a quelques jours deja, j’ai pu participer à un débat avec des cadres dirigeants de multinationales espagnoles. La première question était de savoir quels sentiments ces cadres avaient ressenti pendant cette période d’urgence sanitaire. Ils ont tous répondu qu’ils étaient très fiers du comportement de leurs équipes. Ils ont également déclaré qu’ils se sentaient privilégiés d’être dans des résidences secondaires où ils profitaient de leurs jardins et de leurs biens bien mérités.

Personnellement, j’ai été surpris qu’aucun d’entre eux ne parle de responsabilité. La grande responsabilité qu’ils auront à assumer pour décider qui restera et qui dit au revoir.

Maintenant aux dirigeants des entreprises de décider

Face à une demande déprimée, en particulier pour les biens non essentiels, les entreprises sont fortement incitées à maintenir de bons niveaux de liquidité. Objectif qui peut être atteint de différentes manières, en réduisant le dividende, en paralisant ou en vendant des investissements non stratégiques et, comme tout le monde le déduit , en réduisant les coûts d’exploitation. Nous sommes confrontés à une formidable vague de licenciements, plus de 25 millions d’emplois ont été détruits aux États-Unis, certains analystes prévoyant des taux de chômage supérieurs à 15%.

Co-responsabilité et éthique, c’est ce que l’on attend des entreprises et des banques

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Les « winners », c’est-à-dire compte tenu de la situation, ceux qui perdront le moins selon les analystes financiers sont le commerce des biens essentiels, l’industrie essentielle et la technologie . A la question: année perdue ou année de réinvention? de nombreux employeurs sont conscients qu’ils doivent faire les deux. C’est-à-dire économiser l’argent et en même temps investir dans la redéfinition de soi sur le plan organisationnel et opérationnel. Et ce n’est un secret pour personne que pour être efficace au 21ème siècle, nous devrons décider quels projets numériques sont essentiels pour notre entreprise.

2020 sera crucial pour définir quelles entreprises seront viables.

Cask is King, Again. Le siphon de liquidité va être énorme; de nombreuses startups sont à vendre. Surtout dans le secteur fintech plusieurs entreprises qui avez reussi peuvent fermer si elles ne trouvent pas de partenaires rapidement. De grands investisseurs parmi eux, Waren Buffet, attendent la vague massive de faillites pour acheter les survivants à rabais. Maintenant, il est important à nouveau que les startups soient «rentables», ce qui signifie qu’elles ne peuvent plus perdre beaucoup d’argent. Back to Basics! On continue à prevoir une concurrence féroce, ce qui laisse penser que les prix des services technologiques resteront aussi abordables que pendant la bulle. Raison de plus pour ne pas reporter la réinvention de l’entreprise à 2021.

Contrairement à 2008, les banques sont solides tant que la crise n’affecte pas le secteur immobilier

J’ai le sentiment que les gouvernements ont atteind leurs limites et nous ont donné deux mois, en payant beaucoup de citoyens et d’entreprises pour qu’ils restent chez eux et puissent se préparer à cette nouvelle réalité. Un cadeau qui n’est pas gratuit, car nous devrons le rembourser sous forme d’impôts futurs. Lors d’un webinaire il y a quelques jours, le vice-président de la Banque centrale européenne a mis en évidence deux faits très révélateurs, à mon avis. Deux des facteurs qui relèvent du mandat de la BCE et qui sont positifs. Les banques sont bien capitalisées et la prime de risque est maîtrisée. Deux faits fondamentaux qui nous éloignent de la tempête parfaite.

Les banques commerciales profitent des garanties de prêt de l’État pour réduire tout risque de crédit éventuel. Je suis d’avis qu’en fin de compte, les futures faillites d’entreprises seront payées par les États, créant ainsi une barrière parfaite pour le secteur financier. Pourquoi sinon les prêts on éte accordés et approuvés par le gouvernement?

Sauver toutes les entreprises pour minimiser la chute d’activité

Je me demande pourquoi les États européens ont accordé une aide à toutes les entreprises et pas seulement aux entreprises qui se sont engagées à maintenir l’emploi.

J’ai le sentiment que la recette pour lutter contre la récession n’est pas de sauver autant d’entreprises que possible, mais de sauver autant d’emplois que possible. J’ai la sensation que nous ne sommes pas dans une crise de l’offre, mais une crise de la demande aggravée par une révolution industrielle qui crée un environnement très compliqué pour le travail non qualifié.

De ce point de vue, l’objectif des aides d’État semble être de contribuer à minimizer la chute de l’activité productive. Dans cette situation, la décision de mantenir les emplois est déplacée aux hauts cadres. La difficile décision de trouver l’équilibre moral et économique entre investir dans la transformation des entreprises et solidarité collective. Je pense qu’il sera crucial que les cadres agissent de manière responsable en appréciant l’aide que les États leur ont offert.

La nouvelle réalité est que les États s’endettent et que tout va bien. Car au final, ils sont les derniers garants de nôtre stabilité, ce qu’aucune grande entreprise ne peut faire.

Bref, quelle est la nouvelle réalité? Une partie de cette réalité est que les États augmentent leur dette et que rien ne se passe. En premier lieu, parce qu’ils le fait tous en même temps. En deusième lieu, à cause de la promesse implicite que les impôts seront augmentés et que cet argent sera remboursé lorsque l’économie s’améliorera. Cela peut aussi être le chemin que l’Andorre pourrait suivre.

Existe-t-il également une promesse implicite de réduction des retraites, de la santé et de l’éducation? Est-il possible qu’aujourd’hui nous dépensions une partie de l’État-providence du futur? Mais aujourd’hui, la BCE maintient l’ordre et , pewut être, on a eu la chance d’avioir eu une crise financière avant l’économique. De la presentaicón de M. de Guindos, j’ai eu le sentiment qu’à long terme, peut-être après toutes ces difficultés qui nous attendent, nous aurons une économie plus saine, avec moins de bulles et où la classe moyenne pourra revenir. Et cela ne se produira que si les États et les institutions reprennent plus de pouvoir que les entreprises.

Article publié au diari d’Andorra , 17 juillet 2020.

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